Défi technologique : Technologies pour la santé et l'environnement, dispositifs médicaux (en savoir +)
Département : Département Microtechnologies pour la Biologie et la Santé (LETI)
Laboratoire : Laboratoire Chimie, Capteurs et Biomatériaux
Date de début : 01-10-2023
Localisation : Grenoble
Code CEA : SL-DRT-23-0375
Contact : yohann.thomas@cea.fr
Les capteurs électrochimiques peuvent mesurer la concentration en métabolites (glucose, lactate,?) ou en cations (H+, Na+, K+, Ca2+, NH4+,?). Portés sur la personne, ils pourraient ouvrir le champ à de multiples applications dans le diagnostic et le suivi de patients atteints de pathologies telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales. Nous nous intéresserons ici à la mesure dans le fluide interstitiel, qui sera prélevé de façon non invasive par des dispositifs de type micro-aiguilles. Un obstacle de taille au développement des capteurs électrochimiques en version portée pour du suivi en continu est aujourd'hui la toxicité des matériaux employés, notamment dans les couches sensibles des électrodes sélectives aux ions (ISE pour Ion Selective Electrode en anglais). Le sujet de thèse se propose de lever ce verrou en mettant au point des formulations biocompatibles, et éventuellement biorésorbables, de couches sensibles pour les ISE. Ces ISE seront ensuite intégrées dans un dispositif complet intégrant capteur et micro-aiguilles et validées sur des modèles de peau et fluides interstitiels. L'exemple d'application choisie est la détection du potassium et de l'urée pour le suivi de la dialyse à domicile, un enjeu de santé majeur.